
Avec 2,5 M€ d’investissement, le Parc de l’Europe se veut vitrine de la gestion différenciée, avec des zones tondues plus ou moins fréquemment pour favoriser la biodiversité. Mais dans les faits, la réalité est plus opportuniste qu’écologique. Lors de la “Faites du Sport”, une grande partie de la prairie fleurie a été rasée, sans égard pour les pollinisateurs ou les cycles naturels. Dès qu’un besoin logistique se présente, la biodiversité passe à la tondeuse.
Même logique sur la route d’Angers, où les 11 magnolias ont été abattus et remplacés par… 5 frêles chênes blancs. Et toujours pas de piste cyclable séparée : la municipalité a refait en 2021 la voirie sans prévoir de voies vélo, et aujourd’hui, Angers Loire Métropole refuse d’y revenir, car les travaux sont trop récents. Résultat : si vos enfants roulent entre le rond-point de la Gemmetrie et la Poste, c’est au milieu des voitures — une décision approuvée localement.
Quant aux fameux chardons, autrefois assumés comme choix d’ornement « économe en eau », ils ont mystérieusement disparu à quelques mois des élections, remplacés par des fleurs colorées, arrosées régulièrement par nos agents.
Plus sérieusement, la gestion différenciée est pertinente dans les grands espaces comme Pignerolle, Chauffour ou aux Ardoisières. Mais dans les espaces plus restreints comme la Jaudette, le parc de l’Europe, la Reux ou les trottoirs, est-ce judicieux (risque d’allergie…) ?
Qu’en pensez-vous ?